• Balzac 2

          Condensations d’œuvres réduites à leur toute première et à leur ultime phrase, avec entre les deux, à la place qui lui revient, une tierse tirée du plus près du milieu du texte original.

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    • H. de BALZAC  -  Illusions perdues
    •                                -  La Peau de Chargrin
    •                                - Le Lys dans la Vallée
    •                                -  Le Père Goriot
    •                                -  La Rabouilleuse
    •                                -  Séraphîta
    •                                -  Splendeurs et Misères des Courtisanes

      

    Honoré de BALZAC  _  Illusions perdues 

     

       À l’époque où commence cette histoire, la presse de Stanhope et les rouleaux à distribuer l’encre ne fonctionnaient pas encore dans les petites imprimeries de province.

       Monsieur s’engage à faire, en outre de sa critique, dix articles Variétés d’environ deux colonnes pour cinquante francs par mois pendant un an.

        Il se dit persécuté par les républicains.

     

     

     

     

    Honoré de BALZAC  _  La Peau de Chagrin 

     

       Vers la fin du mois d’octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal au moment où les maisons de jeu s’ouvraient, conformément à la loi qui protège une passion essentiellement imposable.

       La vie des jeunes gens est soumise à de singuliers caprices !

       Elle était hier aux Bouffons, elle ira ce soir à l’Opéra, elle est partout.

     

     

     

     

    Honoré de BALZAC _ Le Lys dans la Vallée

     


       « Je cède à ton désir.

       Après avoir eu, dès vingt et un ans, une audience du roi, je revins en France où, soit à Paris, soit en Vendée, j’eus le bonheur d’accomplir les intentions de Sa Majesté.

       Bien peu d’entre elles seraient assez franches pour vous dire ce que je vous dis, et assez bonnes personnes pour vous quitter sans rancune en vous offrant leur amitié, comme le fait aujourd’hui celle qui se dit votre amie dévouée,
    » NATALIE DE MANERVILLE. »

     

     

     

     

     Honoré de BALZAC  _  Le Père Goriot

     

        Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau.

       - Allons, venez, dit-elle à Eugène, qui crut rêver en se trouvant dans le coupé de monsieur de Nucingen, à côté de cette femme.

       Et pour premier acte du défi qu’il portait à la société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen.

     

     

     

     

     Honoré de BALZAC  _  La Rabouilleuse 

     

       En 1792, la bourgeoisie d’Issoudun jouissait d’un médecin nommé Rouget, qui passait pour un homme profondément malicieux.

       Jean-Jacques Rouget ouvrit tout doucement la porte et alla plus doucement encore dans la cuisine, où Flore grommelait toujours.

       – Les bons comtes ont les bons habits, lui dit alors son ami Léon de Lora qui, malgré sa célébrité comme peintre de paysage, n’a pas renoncé à sa vieille habitude de retourner les proverbes, et qui répondit à Joseph à propos de la modestie avec laquelle il avait reçu les faveurs de la destinée : Bah ! la pépie vient en mangeant !

     

     

     

     

     Honoré de BALZAC  _  Séraphîta

     

       À voir sur une carte les côtes de la Norvège, quelle imagination ne serait émerveillée de leurs fantasques découpures, longue dentelle de granit où mugissent incessamment les flots de la mer du Nord ?

        Dès que l’homme veut pénétrer dans les secrets de la nature, où rien n’est secret, où il s’agit seulement de voir, il s’aperçoit que le simple y produit le merveilleux.

        – Nous voulons aller à Dieu, dirent-ils, venez avec nous, mon père ?

     

     

     

     

    Honoré de BALZAC 

    _  Splendeurs et Misères des Courtisanes 

     

       En 1824, au dernier bal de l’Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d’un jeune homme qui se promenait dans les corridors et dans le foyer, avec l’allure des gens en quête d’une femme que des circonstances imprévues retiennent au logis.

       Rien n’est en effet plus émouvant que le spectacle de la passion chez un homme froid, compassé, méthodique, en qui, depuis vingt ans, personne n’avait aperçu le moindre mouvement de sensibilité.

       Après avoir exercé ses fonctions pendant environ quinze ans, Jacques Collin s’est retiré vers 1845. 

     

     

     

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